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Conseils pratiques

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LA SANTÉ DE NOS CHATS

April 17, 2012 at 6:58pm

 

La très grande majorité des chats vivent avec certains virus, parasites, champignons... en dormance ou tellement faiblement actifs qu'on ne se rend compte de rien : en général, les chats n'en souffrent pas.

 

Mais en cas de coup de faiblesse, de stress, ces "maladies" peuvent fleurir, et se faire remarquer.

C'est le cas par exemple de la teigne (champignon qui entraine une dermatite, inflammation de la peau), de la giardiase (protozoaire qui entraine des diarrhées), et en partie des virus de type coryza (nez qui coule, yeux crouteux, éternuements...).

Une fois exprimées, ces maladies se traitent, plutôt bien, et disparaissent parfois d'elles-mêmes car les défenses du chat les mettent KO et les tiennent ensuite en respect.

 

Le tout est d'offrir alors un environnement favorable à la guérison :

  • nourriture de qualité : abandonnez l'idée que les croquettes premier prix sont économiques. Ce que vous ne payez pas aujourd'hui, vous le paierez plus tard en frais véto - et ne faites pas non plus n'importe quoi avec vos restes alimentaires : nourrir un chat de nos restes, c'est possible, mais il vous faut sacrément vous informer pour ne rien lui donner de toxique et lui offrir tout ce dont il a besoin - et qui ne se trouve pas forcément dans les viandes que nous, nous mangeons.

 

  • hygiène de l'environnement : selon le type de maladie en présence, il est utile de pouvoir aisément laver les textiles en contact avec notre chat (d'où l'intérêt de mettre des plaids sur les canapés, fauteuils...), de limiter (si on a le choix) la présence de moquette, et de penser également, en cas de souci, aux produits désinfectants en spray (genre Dettol, Saniterpen ou autre à base d'amonium quaternaire).

 

  • L'entretien de la litière est également un "point chaud" de la lutte contre les maladies : la changer tous les jours est une solution idéale. Avec de la litière 1er prix, ce n'est pas plus cher que de la changer moins souvent en investissant dans une litière qui vous promet moins d'entretien. Et pour limiter la corvée, un sac plastique (pour le format classique des bacs à litière, je prends ceux de 130 litres "jardin", noués au milieu et coupés pour en faire 2 dans un) permet de jeter le tout en 3 minutes montre en main. Pas écologique, mais pas forcément moins économique, et vraiment plus sûr sur le plan de l'hygiène.

 

Il se dit que les chats (et je le pense) sont résistants aux maladies, et que la plupart du temps, ils s'en tirent fort bien sans notre aide, si ce n'est parfois mieux...

Mais il y a des cas où il vaut mieux toutefois ne pas traîner à voir son vétérinaire, ne serait-ce que pour s'assurer que ce qu'on projette de faire va dans "le bon sens" : des médicaments humains sont toxiques pour votre chat (ex : le paracétamol : en cas d'ingestion, le chat peut en mourir), des pratiques empiriques peuvent agraver le problème ou freiner la guérison.

Les signes qui doivent vous amenez à consulter un vétérinaire :

 

rapidement (le jour même ou le lendemain) :  

  • diarrhées rapprochées (plusieurs fois dans la journée), avec ou sans présence de sang ;

  • et/ou vomissements rapprochés (plusieurs fois dans la journée), avec ou sans présence de sang ;

=>   le chat se déshydrate très vite dans ces deux situations, l'avis du vétérinaire est essentiel.

  • perte d'appétit : dès que constatée, même si ce n'est que le second jour et que vous n'êtes pas certain du problème, n'attendez pas une semaine en vous disant que votre chat a des réserves, vous prenez le risque de voir une lipidose se déclencher : consultez.

  • passages anormalement fréquents à la litière, avec ou sans émission d'urine / de selles

  • boîterie persistant plusieurs heures, refus de se laisser manipuler : le chat est endurant à la douleur ; s'il l'exprime, c'est qu'elle est (vraiment) forte ! L'aide d'anti-douleurs donnés par le véto peut s'avérer essentielle !

  • le chat s'isole, se déplace de façon étrange, se cache, avec ou sans ronronnement : c'est assez mauvais signe, même s'il ronronne (surtout s'il ronronne ; c'est le ronronnement du chat malade qui cherche à se rassurer)
    ou tout changement flagrant de comportement (agressivité, nervosité, chat qui souille la maison) sans raison apparente

  • baisse de forme, abattement général, fièvre (au-dessus de 38,5)

  • PERTE de poids ! Consultez dès que vous vous en apercevez.

  • yeux, nez qui coulent, yeux gonflés, ou dont le "blanc" a jauni ou rougi (conjonctivite ; signe d'un dysfonctionnement hépatique ; ...)

 

dans les 2-3 jours si les symptômes persistent :

  • vomissements/ diarrhées par intermittence (pas à chaque fois ; une fois par jour depuis 4 jours par ex)

  • forte diminution des souillures de la litière (si le chat ne sort pas)

  • boîterie par moment, quelques jours par période

  • absence de crottes dans la litière (si le chat ne sort pas faire ses besoins à l'extérieur)

 

Liste non exhaustive !

 

 

Au passage, il existe des vétérinaires abordables, qui ne vont pas chercher à vous faire banquer en permanence, qui proposent ou acceptent des paiements échelonnés au besoin ; si malgré cela, aller chez le véto est un souci pour votre budget, ne vous engagez pas à accueillir un animal.

 

Combien coûte un passage chez le véto ?

 

Pour info, il faut compter (tarifs indicatifs) 30 euros pour une consultation, 35 euros pour une radio, 40 à 60 euros pour une échographie, 10 euros pour une perfusion de réhydratation, 90 euros pour une stérilisation (chatte - moins pour un mâle normalement)... 7 euros pour une recherche d'un paramètre sanguin, 30 euros pour une injection d'un antibiotique retard... la facture peut monter vite, mais votre véto, selon vos relation avec lui et vos difficultés, peut ne pas "tout" compter et vous offrir un échelonnement des factures.

 

chez eux (tester les parents côté santé, garder la maison propre, jouer avec les chatons,  caresser les chatons tous les jours) forcément, c'est bien.

 

 

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